Thursday, February 24, 2011

La Planification par La Crise

Realisé par Abderrahim Qanir


Situé en plein cœur de la ville, le port de Casablanca est victime de son propre succès.
Des millions de tonnes de marchandises sillonnent ses quais quotidiennement. Ces derniers temps il a connu une saturation sans pareil: immobilisation à l'intérieur et encerclement par la ville à l'extérieur. La dernière crise survenue les mois derniers a soulevé plusieurs interrogations et a poussé les décideurs à engager une étude par des consultants spécialisés dans le but de trouver une solution adéquate. L'étude qui démarrera bientôt va certainement analyser différents scénarii, on parle de la construction d'un nouveau port en eau profonde entre Casablanca et Mohammedia, au niveau de Zenata. Il est encore tôt pour se prononcer sur la solution finale qui sera retenue après diagnostic de la situation actuelle du port de Casa, simulations du trafic sur plusieurs années, une analyse multicritère (financière, économique, sociale) et une étude d'impact de chaque solution sur l'environnement (pollution, nuisance, trafic poids lourd).
Cependant, afin d'aider les décideurs à se prononcer sur le scénario adéquat, nous proposons les éléments techniques suivants à considérer pendant le déroulement de ladite étude, à savoir:
. Le port de Casablanca est un véritable fourre-tout, on y trouve les conteneurs, les rouliers, le poisson, les agrumes, les phosphates, le charbon, les céréales, les marchandises diverses, matières dangereuses et chimiques, etc.
. Sa situation géographique en plus de la croissance soutenue du trafic engendrent beaucoup de nuisances, de pollution et de perturbation de la circulation urbaine*.
Il est temps de le mettre à niveau pour épouser la vocation de la ville, une métropole moderne orientée vers le tourisme, centre d'affaires, les NTI et l'offshoring et de se transformer en pôle urbain à l'instar des grandes métropoles comme Le Havre, Barcelone, Valence, etc.
Pour ce faire, il faut le spécialiser pour le trafic propre, unitarisé (conteneurs, Ro-Ro)
. Evacuer à court terme les vracs solides polluants (phosphates, charbon, etc.), vers Jorf Lasfar ou Safi.
. Transférer à moyen terme les marchandises diverses (agrumes, piments, bois, sucre, céréales, etc.), vers le nouveau port atlantique de Kenitra (Chlihat), en cours d'étude, soit environ 5 millions de tonnes.
. Procéder à un traitement paysager

de la bande longeant les quatre ports d'accès, pour l'intégrer dans les projets structurants en cours d'exécution (Marina de Casablanca, nouvelle gare ON CF de Sidi Belyout, le centre d'affaires Casa City Center). Cette spécialisation permettra de dégager d'autres surfaces de terre-pleins pour les conteneurs à l'intérieur du port.
En parallèle, il faudrait prévoir la création
d'un port secondaire ou terminal extraportuaire, à proximité de l'autoroute, qui sera desservi par une navette ferroviaire, desservant le port. Ce terminal comportera un centre de fret multimodal (groupage dégroupage), sous douane afin de fluidifier les opérations à l'intérieur du port. D'ailleurs la chambre de commerce d'industrie et services de Casablanca a réalisé une étude pour la création de ce centre multimodal extraportuaire en 2000, avec la chambre de commerce de Bordeaux. En plus des dispositions citées ci-dessus, il faudra revoir la tarification portuaire qui doit être incitative pour
les clients qui enlèvent leurs conteneurs rapidement, et dissuasive pour ceux qui tardent à libérer l'enceinte portuaire. Prendre l'exemple de la tarification de l'eau sur tranche progressive.
En ce qui concerne le scénario d'un nouveau port au niveau Cie' Zenata, il faut rappeler que le plan d'aménagement de la ville a prévu un nouveau pôle urbain de 2.000 ha appelé à abriter 500.000 habitants à l'horizon 2030 dans cette zone. Le projet a déjà été présenté à Sa Majesté le Roi et sera piloté par la CDG..

* (Voir rapport de l'étude du LPEE, pollution de Casablanca).




Abderrahim Qanir
http://www.qanir.com
http://twitter.com/#!/AbderrahimQanir
http://www.linkedin.com/profile/view?id=102978744&locale=en_US&trk=tab_pro
http://abderrahimqanir.blogspot.com/
http://www.docstoc.com/docs/72717321/Abderrahim-Qanir-Arab--Perestro�ka
http://abderrahimqanirposeidonone.blogspot.com/
http://www.blogger.com/profile/17327950846831181921
http://www.qanir.com/about.html
http://abderrahimqanirbehond.blogspot.com/2011/02/opening-of-europe-through-turkey.html
http://abderrahimqanirbehond.blogspot.com/2011_02_01_archive.html
Barack Obama
http://www.barackobama.com
http://www.huffingtonpost.com/
http://www.guardian.co.uk/
http://www.whitehouse.gov/
http://www.nytimes.com/



ECONOMIE & ENTREPRISE N° 99 DECEMBRE 2007

Wednesday, February 9, 2011

Arabe Perostoika - par: Abderrahim Qanir




Arabe Perostoika
Par: Abderrahim Qanir - Dr. ING/MBA de L’ENPC
Le journal Scientifique - 03/02/2011


L’observateur  des événements récents successifs et rapides qui se sont  produits dans la zone MENA (Middlle East - North Africa) s’arrête à la croisé des chemins et constate l’état délabré de la majorité des peuples arabes, frustrés, opprimés marginalisés, vivant dans une misère endémique, écrasé par des régimes totalitaires, répressifs, dominants, archaïques, prédateurs à fort tendance coercitive ou l’intectuel doit contrôler ses mots pour  garder sa liberté, qui refusent tout compromis politique et toute ouverture démocratique, et qui traitent leur citoyens avec acharnement et violence. Cette violence se caractérise  par la confiscation des droits physiques et moraux ainsi que la réduction des citoyens à moins que rien, ce qui conduit fatalement à des bains de sang et des flammes.
Le cas de la révolution de Jasmin en Tunisie et Du Foul en Egypte confirment ce constat--Au cours des 3 dernières décennies et à l’avènement de la mondialisation, de nombreuse régions du monde ont été touché  par la déferlante démocratique, “booster” par l’économie de marché.
En effet le monde est devenu de plus en plus petit et les flux commerciaux de plus en plus grands, avec toutes les conséquences engendrées en matière d’échange de matières, des hommes et des idées.
Ajouter à cela l’émergence des nouvelles technologies qui ont réduit le gap de l’ignorance et renforcé le démocratisation de l’information et du savoir. Beaucoup des barrières politiques ont été brisées grâce au Facebook, Twitter  et d’autre sites sociaux. Durant les dernières décennies plusieurs régions du monde ont vécu des révolutions politiques et sociales, pilotées par le sommet de l’état, on cite la Pologne de LECHVALESA , L’URSS  de GORBACHOV  et de BORIS YELTSIN, d’autres pays d’Amérique latine et de l’Afrique sud saharienne sans pour autant stimuler les payes arabes qui vivent une crise démocratique sans précédent (350 millions de citoyennes). Exception  faite du Maroc qui a entrepris depuis une dizaine d’années à l’avènement du nouveau règne, des reformes politiques, économiques et sociales courageuse  à savoir :
- Le nouveau concept de l’autorité en 2000 réconciliant le citoyen avec les pouvoirs            public et restituant sa dignité dérobée depuis plusieurs années    .
L’instance équité et reconsolidation pour rappeler les dérapages sécuritaire des années de plomb et réconcilier les citoyens avec l’état.
Le nouveau statut de la femme et le code de protection de la famille.
La prolifération des ONG caritatives et association des droits de l’homme.
(INDH ; MICROCREDIT).
La multiplication des supports médiatique et liberté de presse.        
La politique de proximité et d’écoute des citoyens instigué par la plus haute autorité du pays.
Installation de DIWAN AL MADALIM  (l’avocat du peuple).
Le multipartisme et la liberté d’exercer.   
La politique……etc.
L’alternance du pouvoir entre les différents parties politiques; avec la participation de toutes les forces vives à la gestion de la chose publique.
Bien entendu, ce n’est qu’un début, beaucoup d’efforts reste à faire en matière des droits de l’homme, de la justice, de l’éducation, de la santé, du logement, et de l’économie sociale.
Beaucoup de chef d’états arabes ont raté le train de réforme de l’ouverture politique et ont laissé pourrir la situation à l’intérieur de leur pays, par manque d’initiatives courageux et de l’esprit du compromis dans l’intérêt  suprême de l’état et des citoyens, cet excès  de confiance, d’égoïsme  et d’arrogance, ce mépris du citoyen ont conduit à une PERESTROIKA  du peuple et de la base sociale.
Ce soulèvement et cette pression sociale maintenue depuis plusieurs semaines en Tunisie, Egypt, Algérie, Jordanie, Yémen, Soudan et autres, ont rallumé la flamme de la liberté  et de la démocratie chez tous les citoyens du monde ARABO-MUSULMAN.
Rien ne sera plus jamais le même “Life Will Never Be The Same”  
Par conséquent tous les chefs d’état arabes sont invités, si-non obligé sous la pression latente des populations et de l’opinion publique internationale (USA, UE, ONU, etc.) à entamer  d’urgence leur Perestroïka s’ils veulent sauvegarder leur fauteuil et leurs pouvoir.
Fini les politiques de soudure et de rafistolage.
Fini les discours d’autosatisfaction et de congratulation.
Arrêtez de  travestir la réalité politique et de dissimuler la fracture et la marginalisation sociale.
Soyez à l’écoute du peuple, proche de lui et gagner sa confiance et son respect.
Prenez du risque en procèdent à des réponses démocratiques profondes courageuses et s'engageant votre avenir et celui de vos pays et vos citoyens.
Sachez s’il vous plait que le monde se transforme très rapidement  et relègue ceux qui ne suivent pas son rythme dans les poubelles de l’histoire.
Sachez que la mondialisation et l’économie de marché conduisent fatalement à la démocratie.
Rappelez vous toujours, le déclaration universelle des droit de l’homme de 1948, article I  « tous les hommes naissent et demeurent  libres et égaux en dignité et  en droit ».
Entamer vos perestroïka, des maintenant avant qu il ne soit trop tard, si non c’est la rue qui s’en chargera, comme se fut le cas du mur de BERLIN en  1988 et en TUNISIE récemment.
Contrairement aux autres pays arabes, l’ensemble des organisations internationales témoignent l’ouverture politique du maroc et de ses reformes dans plusieurs domaines.
Inspirez vous du Maroc, mais ne le copier  pas. Chaque peuple a son histoire, sa culture et ses traditions.
Au maroc on n’est pas un peuple, nous sommes une famille de 33 millions d’habitant réunies et protéger  par un père  de famille, il nous arrive de  nous disputer, de nous quereller  et de se fâcher, mais nous ne  entretuant  jamais. Quand un danger nous guette, nous sommes réunis tel un socle cimenté.  



Abderrahim Qanir
http://www.qanir.com
http://twitter.com/#!/AbderrahimQanir
http://www.linkedin.com/profile/view?id=102978744&locale=en_US&trk=tab_pro
http://abderrahimqanir.blogspot.com/
http://www.docstoc.com/docs/72717321/Abderrahim-Qanir-Arab--Perestro�ka
http://abderrahimqanirposeidonone.blogspot.com/
http://www.blogger.com/profile/17327950846831181921
http://www.qanir.com/about.html
http://abderrahimqanirbehond.blogspot.com/2011/02/opening-of-europe-through-turkey.html
http://abderrahimqanirbehond.blogspot.com/2011_02_01_archive.html
Barack Obama
http://www.barackobama.com
http://www.huffingtonpost.com/
http://www.guardian.co.uk/
http://www.whitehouse.gov/
http://www.nytimes.com/

Saturday, January 29, 2011

Copenhague : Résoudre l’équation climat et développement Novembre 2009 Thomas Champigny, vice-président d’ISF

Du 7 au 18 décembre, Copenhague accueille la conférence des Nations Unies sur le changement climatique. Les dirigeants du monde entier doivent parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts pour donner une suite au protocole de Kyoto. Au-delà des résolutions sur la réduction de leurs propres émissions, les pays industrialisés devront s’engager à soutenir les pays du sud en situation d’injustice climatique. Explications.

Le Nord doit financer l’adaptation du Sud


Les pays en développement sont les plus sensibles aux impacts du changement climatique, ne possédant généralement pas les moyens techniques et financiers pour y faire face. Ainsi, un récent rapport de l’ONU(1) indique que la vulnérabilité de l’Afrique face au réchauffement climatique est plus conséquente que ce que l’on pensait auparavant. Sans changement de cap majeur, 30% des infrastructures côtières d’Afrique, notamment sénégalaises, gambiennes, égyptiennes et du Golfe de Guinée, risquent d’être submergées par la montée des eaux. 25% à 40% des habitats naturels d’espèces végétales pourraient disparaître d’ici 2085, tandis que le rendement des cultures céréalières baisserait de 5%.

Nous sommes donc face à une situation d’injustice climatique : les populations les moins responsables de cette crise en seront – et en sont déjà – les principales victimes. Car la majorité des gaz à effet de serre aujourd’hui dans l’atmosphère ont été émis par les pays du Nord pour asseoir leur développement ! 

L’enjeu de Copenhague est donc double : les pays industrialisés doivent diminuer drastiquement et immédiatement leurs émissions, mais aussi s’acquitter de cette dette écologique. Ils doivent ainsi aider les pays du Sud à s’adapter aux dérèglements du climat, par des financements et un soutien technologique approprié. Selon Oxfam International, 40 milliards d’euros par an au minimum seront nécessaires pour cela d’ici à 2020. Cette somme devra être additionnée à l’aide publique au développement, car les changements climatiques représentent bien un obstacle supplémentaire pour le développement des pays du Sud.


Rien sans un système de financement solide et démocratique


Si des engagements chiffrés sur l’atténuation des émissions et le montant des financements sont une priorité, il ne faut surtout pas laisser de côté les enjeux de gouvernance. Copenhague doit mener à la création de mécanismes juridiquement contraignants, différents du système de contributions volontaires du Protocole de Kyoto qui n’a réussi ni à générer des fonds suffisants ni à les allouer de manière équitable. L’enjeu étant planétaire, on est au cœur du problème de mise en place d’une démocratie mondiale, qui soit à même de faire primer l’intérêt de l’Humanité face aux intérêts particuliers des États. Des garanties de représentation doivent notamment être données aux pays du Sud. Un fonds mondial pour le climat doit être mis en place sous l’égide de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CNUCCC), sans ingérence des institutions non représentatives que sont la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international. 


Abderrahim Qanir
www.qanir.com





Copenhague : Résoudre l’équation climat et développement Novembre 2009 Thomas Champigny, vice-président d’ISF

Du 7 au 18 décembre, Copenhague accueille la conférence des Nations Unies sur le changement climatique. Les dirigeants du monde entier doivent parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts pour donner une suite au protocole de Kyoto. Au-delà des résolutions sur la réduction de leurs propres émissions, les pays industrialisés devront s’engager à soutenir les pays du sud en situation d’injustice climatique. Explications.
Saint-Louis, Sénégal
Photo ISF Nord

Le Nord doit financer l’adaptation du Sud


Les pays en développement sont les plus sensibles aux impacts du changement climatique, ne possédant généralement pas les moyens techniques et financiers pour y faire face. Ainsi, un récent rapport de l’ONU(1) indique que la vulnérabilité de l’Afrique face au réchauffement climatique est plus conséquente que ce que l’on pensait auparavant. Sans changement de cap majeur, 30% des infrastructures côtières d’Afrique, notamment sénégalaises, gambiennes, égyptiennes et du Golfe de Guinée, risquent d’être submergées par la montée des eaux. 25% à 40% des habitats naturels d’espèces végétales pourraient disparaître d’ici 2085, tandis que le rendement des cultures céréalières baisserait de 5%.

Nous sommes donc face à une situation d’injustice climatique : les populations les moins responsables de cette crise en seront – et en sont déjà – les principales victimes. Car la majorité des gaz à effet de serre aujourd’hui dans l’atmosphère ont été émis par les pays du Nord pour asseoir leur développement ! 

L’enjeu de Copenhague est donc double : les pays industrialisés doivent diminuer drastiquement et immédiatement leurs émissions, mais aussi s’acquitter de cette dette écologique. Ils doivent ainsi aider les pays du Sud à s’adapter aux dérèglements du climat, par des financements et un soutien technologique approprié. Selon Oxfam International, 40 milliards d’euros par an au minimum seront nécessaires pour cela d’ici à 2020. Cette somme devra être additionnée à l’aide publique au développement, car les changements climatiques représentent bien un obstacle supplémentaire pour le développement des pays du Sud. 


Rien sans un système de financement solide et démocratique


Si des engagements chiffrés sur l’atténuation des émissions et le montant des financements sont une priorité, il ne faut surtout pas laisser de côté les enjeux de gouvernance. Copenhague doit mener à la création de mécanismes juridiquement contraignants, différents du système de contributions volontaires du Protocole de Kyoto qui n’a réussi ni à générer des fonds suffisants ni à les allouer de manière équitable. L’enjeu étant planétaire, on est au cœur du problème de mise en place d’une démocratie mondiale, qui soit à même de faire primer l’intérêt de l’Humanité face aux intérêts particuliers des États. Des garanties de représentation doivent notamment être données aux pays du Sud. Un fonds mondial pour le climat doit être mis en place sous l’égide de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CNUCCC), sans ingérence des institutions non représentatives que sont la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international.






Réalisé par Abderrahim Qanir
www.qanir.com
http://twitter.com/#!/AbderrahimQanir
http://www.linkedin.com/profile/view?id=102978744&locale=en_US&trk=tab_pro
http://abderrahimqanir.blogspot.com/

ISF Paris Centre se mobilise pour transformer les formations d'ingénieur Décembre 2008 Isabelle Moreau, coordinatrice du projet

Dans le cadre du projet « Transformons les formations » de la fédération ISF, quatre groupes ont commencé à mener des actions en 2008 (ISF Compiègne, Paris Centre, Nord, et Rennes) et poursuivront leur travail en 2009. L’objectif est de pousser les écoles d’ingénieurs à inclure les enjeux énergétiques dans leurs formations : culture générale, savoir-faire technique, mais surtout citoyenneté et responsabilité des ingénieurs. Résumé des actions menées par ISF Paris Centre.
Flickr - cap21photo - cc

De fortes attentes des élèves


Tout d’abord, des questionnaires ont été distribués aux élèves, une partie lors d’une soirée de sensibilisation (fi lm et débat), le reste dans les classes. L’analyse montre que parmi les 82 étudiants ayant répondu, 34 % n’ont encore jamais assisté à une conférence ou un débat sur les questions de développement durable liées à l’énergie ou à l’environnement. Pour 84 % de ces étudiants, les questions relatives à la gestion de l’énergie devraient pourtant faire partie intégrante du cursus d’ingénieur. Agir sur les cursus semble donc une action pertinente. 

Concernant les thématiques, c’est la technique qui prime : 89% des élèves sont intéressés par les systèmes d’énergie renouvelable, 82 % par l’état des réserves et ressources, 77 % par les techniques du bâtiment et 76 % par l’optimisation énergétique. Si le thème des enjeux socio-économiques et politiques des énergies renouvelables n’arrive qu’en 4ème position, il intéresse 76 % des répondants. Les questions de l’environnement dans l’aménagement, les lieux de prises de décisions dans ce domaine et l’éthique générale intéressent près des deux tiers des élèves interrogés. Les sujets liés aux sciences humaines et à l’éthique ne sont donc pas les priorités des étudiants en matière d’énergie, mais ils n’y sont pas indifférents. 


Une direction intéressée mais attentiste


L’interview du directeur des études de la filière Sciences de la terre à Polytech’Paris-UPMC fait ressortir sa conviction quant à la nécessité d’enseigner le développement durable dans l’école, non seulement pour des raisons d’insertion professionnelle des jeunes ingénieurs, mais aussi vis-à-vis de la Commission des titres d’ingénieurs. Un rendez-vous avec la vice-présidente de l’école a permis de préciser les démarches administratives pour la mise en œuvre de nouveaux modules. Un dossier solide doit être monté, avec le nombre d’heures, les intervenants, et le contenu. Ce dossier est étudié par le conseil d’administration qui se tient deux fois par an, en novembre et fi n avril. S’il est accepté, le CA obligera les directeurs d’études à l’ajouter à la formation. Reste à identifier des porteurs pour les nouveaux modules dans l’équipe enseignante. Il est envisagé de déposer un dossier en avril 2009, afin d’obtenir l’ouverture de l’enseignement à la rentrée 2009..





Abderrahim Qanir
http://www.qanir.com
http://twitter.com/#!/AbderrahimQanir
http://www.linkedin.com/profile/view?id=102978744&locale=en_US&trk=tab_pro
http://abderrahimqanir.blogspot.com/
http://www.docstoc.com/docs/72717321/Abderrahim-Qanir-Arab--Perestro�ka
http://abderrahimqanirposeidonone.blogspot.com/
http://www.blogger.com/profile/17327950846831181921
http://www.qanir.com/about.html
http://abderrahimqanirbehond.blogspot.com/2011/02/opening-of-europe-through-turkey.html
http://abderrahimqanirbehond.blogspot.com/2011_02_01_archive.html
Barack Obama
http://www.barackobama.com
http://www.huffingtonpost.com/
http://www.guardian.co.uk/
http://www.whitehouse.gov/
http://www.nytimes.com/

Les actions d'ISF autour des énergies renouvelables Novembre 2009 Ximena Rodriguez, stagiaire équipe accompagnement

L’engagement des groupes ISF autour de la promotion et de la mise en place d’énergies renouvelables est croissant. Tour d’horizon des projets actuels.

Sensibiliser et former aux énergies renouvelables au Sénégal


Ces deux dernières années, ISF Lyon et l’ADOS(1) ont travaillé en partenariat sur un projet d’éco-construction d’un centre de formation aux énergies renouvelables au Sénégal : la Maison du Thiangol. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large de développement durable concernant la rénovation hydraulique du bassin versant Thiangol Mangol, programme mené par la Communauté de Communes du Val de Drôme (CCVD) et la Communauté Rurale de Sinthiou Bamambé (CRSB) au Sénégal. 

La Maison du Thiangol a pour principale finalité d’être un centre d’apprentissage et de formation pour lutter contre les phénomènes de ravinement et d’érosion qui existe le long du Thiangol. Elle est conçue comme un lieu de démonstration des techniques mises en oeuvre sur le terrain et d’échange entre les différents acteurs locaux et internationaux. Elle jouera également le rôle de point d’information et de sensibilisation des acteurs locaux et des autorités concernant l’utilisation d’énergies « alternatives ». Elle hébergera aussi un service technique communautaire qui assurera le suivi et l’encadrement techniques des actions. Il s’agit aussi d’impulser les activités économiques au niveau local. 

Dans le cadre de ce partenariat, ISF Lyon a réalisé dans un premier temps un état de l’art en matière d’éco-construction et de gestion renouvelable de l’eau et de l’énergie dans le bâtiment. En 2008, une mission a permis de préciser les attentes des acteurs locaux, de recueillir des données locales et de confronter les pistes trouvées au terrain. Suite à cette mission, ISF Lyon a proposé un guide d’aide à la décision technique pour la maîtrise d’ouvrage. La Semaine de la solidarité internationale a été une occasion pour le groupe de présenter cette initiative au Nord. 

Aujourd’hui, l’action d’ISF Lyon dans le projet Maison du Thiangol est arrivée à son terme. Les résultats des études réalisées par le groupe seront capitalisés par l’ADOS et transmis à l’association sénégalaise La Voûte Nubienne en charge de la maîtrise d’ouvrage. Le partenariat n’est pas fi ni pour autant : l’ADOS a proposé au groupe de s’engager dans un nouveau projet pour 2009. 


Autres projets dans le domaine de l’accès à l’énergie


Depuis 2006, ISF Toulouse travaille en partenariat avec l’association CODEV Occitanie sur un projet d’installation de panneaux solaires dans la vallée de Jacmel au sud d’Haïti. Actuellement, le groupe mène une enquête auprès du partenaire local CROSE pour recueillir les attentes vis-à-vis du projet et les facteurs socioculturels à prendre en compte pour sa réalisation. 

Cette année, ISF Paris Sud a démarré un partenariat avec Initiative & Développement et Tech-Dev pour promouvoir la technologie du biogaz en Afrique. Une première mission est prévue cette année pour réaliser une étude préalable sur les facteurs de succès et les barrières pour un tel projet. ISF Nantes et la Coopération Atlantique Guinée 44 ont initié un partenariat autour de l’accès à l’énergie en Guinée..



Réalisé par Abderrahim Qanir
www.qanir.com
http://twitter.com/#!/AbderrahimQanir
http://www.linkedin.com/profile/view?id=102978744&locale=en_US&trk=tab_pro
http://abderrahimqanir.blogspot.com/